jeudi 15 juillet 2010

C'est le bouquet!

A tout ceux qui croient que j'ai disparu piétinée dans le défilé du 14 juillet ou décédée suite à un arrêt cardiaque provoqué par la foudre de l'orage du même 14 juillet, je tiens à adresser un message rassurant: Je suis en vie! Et même que j'ai rien risqué parce que le jour de la fête nationale, believe it or not, j'étais à l'école! Encore une fois, le métier de fleuriste n'a rien d'un métier de fonctionnaire...

Aussi, comme j'ai un peu de retard sur mon blog, je vais vous faire 2 jour en 1 sujet: "les bouquets de mariée". Car oui, nous avons passé deux jours entiers full complets à travailler sur les bouquets de mariée. C'est beaucoup. Mais c'est fun.

Alors allons y! On commence avec un bouquet sur structure, très géométrique, genre qui était à la mode dans les années 70... mais bon faut bien commencer quelque part! Vous remarquerez qu'il n'est pas terrible et que les photos ne le mette pas en valeur non plus. Ben ouai, parce que je l'ai pas aimé, alors finalement il est sorti plutôt moche ;o)p Comme dirait Pascale: "Dans votre boutique faites ce que vous aimez! C'est à vous d'éduquer vos clients à votre style, car vous ne vendrez jamais rien que vous n'aimez pas!".

 

En deuxième vient un bouquet appelé communément un  "bridy" dans le jargon fleuristique. C'est la version low cost, le bouquet petit budget. Pour l'histoire, nous étions sensé le faire dans le plus pur style traditionnel "bien parsemé". Inutile de vous dire que les trucs bien traditionnels me donnent de l'urticaire et que donc j'ai fait une bidouille par masses avec des oeillets de poètes verts, des roses mini eden, des santinis verts, le tout surfacé à l'amarante vert clair. J'étais persuadée que Pascale allait détester. J'en avais même fait le pari avec Christine qui partage la première loge avec moi cette semaine.

Donc j'ai fait ma bidouille dans mon coin, tremblant à chaque fois que Pascale passait en trombe devant moi, prenant bien soin de pas trop étaler ma gentille folie créatrice passagère (gnak, gnak, gnak) en espérant pouvoir terminer cette compo à ma guise... Et ben, j'ai eu tort.  La prof a bôcoup aimé. Oui madame, oui monsieur. Donc leçon du jour: "Quand on croit dans un truc, autant foncer, le réaliser jusqu'au bout, et le montrer une fois terminé!".


Le suivant est de loin mon favori. Non parce que les roses qui le constitue portent le nom d'un célèbre orfèvre suisse romand... mais parce qu'il est tout simplement beau. C'est un bouquet rond, constitué de 10 roses odorantes Piaget avec un tout petit peu de verdure raffinée, terminé avec un ruban rose liant simplement les tiges naturelles. Paraît que Emma de Caunes s'est mariée avec un bouquet comme ça... je n'ai pas vérifié la source (bien que je n'en doute pas vu que c'est Pascale elle-même)... mais ce qui est sûr c'est que c'est celui que je choisirai.


Et pour terminer, un bouquet "nouvelle tendance", qui toujours selon le grand manitou Pascale, ne sera plus tendance dans très peu de temps, retour au naturel oblige... C'est un bouquet fluide, monté sur une structure en fil de fer crocheté, ou les fleurs sont soit "tricotées" ou collées en surface.


Bon ça rend moyen en photo, parce que c'est plein de détails tout mimis, mais difficiles à mettre en valeur en 2D. Voilà, on en a terminé avec les bouquets de mariée (jusqu'au révisions). C'était bien du fun. Et la bonne nouvelle, c'est que j'ai fait une razzia de matériel de floristerie à Rungis et donc je vais pouvoir faire les bouquets des prochaines copines qui se marieront, hé hé! (bon faudra vous dépêcher les poulettes parce que sinon je vais perdre la main hein?!).
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1 commentaire:

  1. ouf, t'es saine et sauve!
    bravo pour ton bridy, et pour le "j'bidouille dans mon coin, on verra", t'as raison!
    le rond est effectivement super beau... mais dis-moi, "prendrai"... au lieu de "prendrais", ou alors c'est un lapsus révélateur?? ; )

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