C'est un matin, printanier.
Le soleil peine encore à réchauffer la brume, mais la couleur de la lumière ne laisse aucun doute.
Ouf. "J'ai survécu à l'hiver", me dis-je.
Le train est arrêté en rase campagne depuis dix bonnes minutes. Un problème technique paraît-il.
J'aime les problèmes technique en rase campagne, les matins de printemps au lever du soleil. C'est un répi, une parenthèse, une respiration inattendue. C'est cadeau.
Le train repart.
Oui, j'ai survécu à l'hiver, à 32 hivers même...
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